Les 10 plus beaux sites romains de France
Les 10 plus beaux sites romains de France

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Le plus haut pont-aqueduc du monde romain, l’amphithéâtre le mieux conservé, un trophée unique en son genre... L’Hexagone recèle de nombreux vestiges permettant de prendre un bain d’Antiquité sans avoir à traverser les Alpes.
Le Pont du Gard (Gard)
Le Pont- du Gard, plus haut pont-aqueduc romain connu, enjambe le Gardon depuis le 1er siècle après J.-C. Classé au patrimoine de l’Humanité, ce fleuron de l’ingénierie antique, se distingue comme la seule étape française de la nouvelle Route antique créée en 2018, aux côtés d’Olympie en Grèce ou de Tarragone en Espagne.
Cet itinéraire constitue l’une des quatre routes du patrimoine de l’Europe imaginées par l’Unesco.

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Les Arènes de Nîmes (Gard)
C’est l’amphithéâtre romain le mieux conservé au monde. Par comparaison, le Colisée de Rome a perdu le tiers de son pourtour… En vis-à-vis des arènes, un musée de Romanité est sorti de terre en 2018, sa façade drapée telle une toge romaine.
L’ancienne Nemausus abrite également le temple romain le mieux conservé de la planète, la Maison carrée, édifiée au tout début du Ier siècle après J.-C.

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Les Arènes d’Arles (Bouches-du-Rhône)
Les gladiateurs s’y sont affrontés jusqu’à la fin de l’empire romain. Édifiées vers 80 après J.-C., les arènes d’Arles sont plus grandes que celles de Nîmes, d’une capacité de 25 000 spectateurs, mais moins intactes, l’attique de couronnement disparue.
Elles accueillent désormais des corridas auxquelles Picasso aimait assister, dans ses gradins.

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Vaison-la-Romaine (Vaucluse)
Vaison-la-Romaine porte bien son nom : elle abrite le plus grand site gallo-romain de France, sur quinze hectares. L’ancienne Vasio regorge de vestiges de thermes, de boutiques et de riches demeures, telle la maison à l’Apollon Lauré.
Les statues, céramiques et outils retrouvés sont remarquablement mis en scène au musée archéologique Théo-Desplans. Quant au théâtre antique, il fonctionne toujours.

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Le Théâtre antique d’Orange (Vaucluse)
Seuls Aspendos en Turquie et Bosra en Syrie sont aussi bien conservés. Signe distinctif de ce théâtre romain construit sous Auguste, au 1er siècle après J.-C : un mur de 103 mètres de large, décliné différemment chaque été pour les décors du festival lyrique des Chorégies d’Orange…
Depuis 2018, un casque de réalité virtuelle permet de découvrir une reconstitution du site en réalité augmentée, aux couleurs de l’Antiquité.

Le Théâtre antique d’Orange (Provence-Alpes-Côte d’Azur, France) - ©Nicolas Jooris-Ancion/iStock
Les Thermes de Cluny (Paris)
Ce sont les plus importants vestiges romains français retrouvés au nord de la Loire. Datant du Ier siècle après J.-C., ils se démarquaient comme les plus vastes des trois thermes de la capitale. On y pratiquait la lutte dans la palestre (lieu d’exercices physiques), puis on se lavait et on se détendait dans le caldarium (bains chauds), le tepidarium (bains tièdes) et le frigidarium (bains froids).
En activité jusqu’au IIIe siècle, ces thermes font aujourd’hui partie du musée national du Moyen-Âge.
Le Trophée des Alpes (Alpes-Maritimes)
Il est le seul édifice de ce type existant encore aujourd’hui. Sur l’ancienne frontière entre la Gaule et l’Italie, à La Turbie, ce trophée célèbre l’unité de l’empire romain. Il fut dressé en l’an 6 av. J.-C. en l’honneur d’Octave, futur empereur Auguste, afin de commémorer la soumission de quarante-cinq tribus qui entravaient les passages des Alpes.
En surplomb de la Riviera et de Monaco, ce monument constitue le point le plus haut de l’ancienne via Julia Augusta.

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Le Théâtre antique de Fourvière (Rhône)
Adossé à la colline de Fourvière, à Lyon, le Théâtre romain de Fourvière s’impose comme le plus ancien théâtre gallo-romain de France. Sa construction débuta sous le règne d’Auguste, vers 15 avant J.-C., puis il fut agrandi par l’empereur Hadrien au IIème siècle après J.-C.
Lors de cette extension, un odéon fut édifié juste à côté, pour des spectacles plus élitistes. L’ensemble archéologique est complété par un musée, Lugdunum, doté d’une belle collection.

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L'Arc de Germanicus (Charente-Maritime)
Sa construction fut financée par un notable de Saintes, C. Julius Rufus, en l’an 18 ou 19 de notre ère. L’arc de Germanicus marquait l’entrée dans la ville, appelée alors Mediolanum, toute nouvelle capitale de la Gaule Aquitaine. Il fut dédié à l’empereur Tibère, son fils Drusus et son neveu Germanicus.
Ce dernier nom étant le plus lisible sur la pierre, c’est celui qui passa à la postérité ! En 1843, l’arc fut déplacé du pont vers la berge lors de sa restauration par Prosper Mérimée, afin d’éviter son écroulement.

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Le Temple d’Auguste et de Livie (Isère)
Construit dans les années 25-27 de notre ère au cœur de Vienne (Isère), ce temple est dédié à l’empereur Auguste et à sa femme Livie. Il s’agit, avec la Maison carrée de Nîmes, de l’un des deux seuls temples romains hexastyles de France, caractérisé par un portique de six colonnes en façade.
Au fil des siècles, il a été transformé en église, en tribunal, en bibliothèque… Autant d’usages qui ont permis sa conservation dans un état quasi intact.

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